L’avenir est dans nos racines a-t-on coutume de dire. En tout cas c’est ce que nous défendons lorsque nous protégeons nos droits acquis et non nos privilèges égoïstes comme d’aucuns voudraient le faire croire.

La Convention de la Bidassoa issue du traité des Pyrénées donne un cadre à nos actions présentes et futures. Par exemple nous nous opposons aux tractations qui ont  cours aujourd’hui entre institutions pour réorganiser les mouillages et les rendre « indirectement » payants pas plus que nous acceptons de voir s’imposer des interdits autre que ceux déjà actés dans le règlement de gestion des ressources qui figurent dans la Convention.

Nous défendons le principe du bien commun, celui de la commune ou de la communauté d’usage lorsqu’il est menacé par l’idée généraliste d’un commun environnemental c’est à dire d’un bien appartenant à la nation autant dire à personne qui gomme tout particularisme et déresponsabilise localement les usagers de leurs devoirs envers la nature.

Nous défendons une approche écologique environnementale de proximité alliant l’écologie de la nature, l’écologie sociale et culturelle et l’écologie mentale. Autrement dit respecter voire restaurer les écosystèmes si nécessaire, apprendre ou réapprendre à vivre ensemble dans une quête de bonheur individuel et collectif guidée par un mode de vie partagé qui redéfinit les rapports à l’économie ainsi qu’aux structures sociales et en favorisant les subjectivités créatives qui prédisposent à des changements mentaux pour un nouvel « habiter ensemble » avec la nature : une prédation soutenable préservant les équilibres et plus de convivialité.

Notre engagement prend corps lors de nos participations aux différents CoPil Natura 2000 ainsi qu’à la Commission Technique Mixte de la Bidassoa. Nous marquons notre opposition à une zone de protection forte à Erreta ainsi qu’éventuellement dans l’aire de la convention,  pour cela l’association a fédéré puis s’est jointe à la réflexion menée dans la cadre du collectif inter-associatif hendayais « La Passe de l’Indien – Indianoaren Pasabidea ».